D'âmes, de coeur et de plume

Dans les temps anciens, le féminin et le masculin œuvraient ensemble à générer la vie. Le masculin était "la pensée" et le féminin "la création". Ensemble, ils créaient dans la beauté, l'amour et l’harmonie.

Mais une fascination pour le pouvoir s'empara de certains. Le "Pouvoir", autoproclamé, pour rompre l'équilibre, dénigra les femmes et les diminua dans leur rôle et leur identité, les privant de ressources et de droits. On considéra qu'elles n'avaient pas d'âme, on les violenta, on les échangea contre des biens, elles prirent pour nom celui de l'époux. 

Les hommes plièrent sous la pression, se diminuant à leur tour.

Conséquence : naissances et unions se trouvèrent également dégradées et le déséquilibre s'installa dans la vie du couple et de la famille. Comment, en effet, être fier de sa naissance ou se sentir soutenu par une compagne si la femme porte le blâme et est exposé comme à la foire, ou encore cachée.  Comment une femme peut elle se respecter ?

La vie ne fut plus honorée.

Ont dit que durant les temps sombres, les femmes gardiennes de sagesses emmenèrent la connaissance sous terre pour la préserver afin qu’un jour les filles et fils puissent l'éveiller et renaître de l’amour.

Il reste dans notre inconscient des peurs de l'amour et du sacré,  des divisions et des jugements entre homme et femme, et Féminin-Masculin intérieurs, qui remontent au tout début des temps. D'ailleurs, on peut dire que nos peurs et nos modes de fonctionnement proviennent des actions mises en oeuvre à l'époque.

Les anciennes connaissances ressurgissent pour restaurer l’équilibre en nous rappelant qui nous sommes, pour nous aider à  soigner nos divisions, réapprendre à honorer et à préserver la vie, comprendre nos forces respectives et nos façons d'aimer et de prendre soin. 

Chaque être contient une part de masculin et une de féminin, ainsi qu'une conscience de ce qui est bien et juste.